L'activité fait plus de fortunes que la prudence.
Ne jamais confondre mouvement et action.
Aucune contingence, nulle part dans l'univers, aucune indifférence, aucune liberté. Pendant que nous agissons, nous sommes en même temps agis.
Il n'y a qu'une seule preuve de compétence : l'action.
Les jeux des enfants ne sont pas des jeux, et les faut juger en eux comme leurs plus sérieuses actions.
Nos actions ne sont ni si bonnes ni si vicieuses que nos volontés.
Il faut mot pour mot, se rendre compte de ce que l’on dit, et, en toute action, de ce qui en résulte ; dans ce dernier cas voir directement à quel but notre action se rapporte : et, dans le premier cas veiller à ce que les mots signifient.
L'action échappe à nos intentions.
On ne réfléchit que parce qu'on se dérobe à l'acte. Penser, c'est être en retrait.
Vivre, ce n'est pas respirer, c'est agir ; c’est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultés, de toutes les parties de nous-mêmes, qui nous donnent le sentiment de notre existence.
Il ne faut pas confondre le doute dans la réflexion et le doute dans l'action.
Je perds trop de moments en des discours frivoles : - Il faut des actions, et non pas des paroles.
Dès qu'un individu entreprend une action, quelle qu'elle soit, celle-ci commence à échapper à ses intentions.
Le corps, toujours orienté vers l'action, a pour fonction essentielle de limiter, en vue de l'action, la vie de l'esprit.
L'acte est donc le fait pour une chose d'exister en réalité et non de la façon dont nous disons qu'elle existe en puissance.
Une pensée mutilante conduit nécessairement à des actions mutilantes.
Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire.
Je ne puis vivre, expérimenter, penser ; je ne puis agir et porter de jugements de valeur dans un monde autre que celui qui trouve en moi et tire de moi-même son sens et sa validité
Nous ne pouvons jamais attendre pour agir que nous ayons la compréhension absolument certaine de toute la situation. Nous allons seulement par le chemin dans lequel nous conduit la vraisemblance.
Le temps en réalité est multiple, discontinu, convergent, orienté vers l'action.
Ne pouvant admettre que notre libre arbitre soit réduit à rien, j’imagine qu’il peut être vrai que la fortune dispose de la moitié de nos actions, mais qu’elle en laisse à peu près l’autre moitié en notre pouvoir.
Vivre consiste à agir.
La pensée est la plus haute vertu; et la sagesse consiste à dire des choses vraies et à agir selon la nature, en écoutant sa voix.
Tout bonheur est poésie essentiellement, et poésie veut dire action.
Le secret de l'action, c'est de s'y mettre.
La seule façon de vouloir, c'est d'agir.
Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi.
Toute action est un empiétement sur l'avenir.
La première règle avant d'agir consiste à se mettre à la place de l'autre. Nulle vraie recherche du bien commun ne sera possible hors de là.
C’est dans la connaissance des conditions authentiques de notre vie qu’il nous faut puiser la force de vivre et des raisons d’agir.