Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté.
Antisthène disait : la vertu suffit pour le bonheur;
Bien souvent, nous n'exigeons d'autrui des qualités qu'afin de permettre à nos défauts de s'étaler plus à leur aise.
La vertu, chez les uns, c'est peur de la justice ; chez beaucoup c'est faiblesse ; chez d'autres, c'est calcul.
Ce n’est pas des richesses que vient la vertu, mais c’est de la vertu que viennent les richesses.
Personne ne peut décemment refuser son amour à la vertu.
Tout ce que l’on fait selon la vertu, se fait avec gloire.
Le malheur fait naître la vertu.
Chez l’homme vertueux, la sévérité est voisine de la justice.
Il faut de plus grandes vertus pour soutenir la bonne fortune que la mauvaise.
Cette clémence dont on fait une vertu se pratique tantôt par vanité, quelquefois par paresse, souvent par crainte, et presque toujours par tous les trois ensemble.
Ce que nous prenons pour des vertus n’est souvent qu’un assemblage de diverses actions et de divers intérêts, que la fortune ou notre industrie savent arranger ; et ce n’est pas toujours par valeur et par chasteté que les hommes sont vaillants, et que les femmes sont chastes.