En toute œuvre d'art, la pensée sort de l'œuvre, et jamais une œuvre ne sort d'une pensée.
L'art d'écrire précède la pensée.
Un homme n'est que le produit de ses pensées. Ce qu'il pense, il le devient.
Il y a de deux sortes d'esprits, l'un géométrique, et l'autre que l'on peut appeler de finesse. Le premier a des vues lentes, dures et inflexibles ; mais le dernier a une souplesse de pensée qu'il applique en même temps aux diverses parties aimables de ce qu'il aime.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Lorsqu'une pensée s'offre à nous comme une profonde découverte, et que nous prenons le temps de la développer, nous trouvons souvent que c'est une vérité qui court les rues.
La pensée est libre.
Ceux qui sont nés éloquents parlent quelquefois avec tant de clarté et de brièveté des grandes choses, que la plupart des hommes n’imaginent point qu’ils en parlent avec profondeur. Les esprits pesants, les sophistes, ne reconnaissent pas la philosophie, lorsque l’éloquence la rend populaire, et qu’elle ose peindre le vrai avec des traits fiers et hardis. Ils traitent de superficielle et de frivole cette splendeur d’expression qui emporte avec elle la preuve des grandes pensées ; ils veulent des définitions, des divisions, des détails, et des arguments. Si Locke eût rendu vivement en peu de pages, les sages vérités de ses écrits, ils n’auraient osé le compter parmi les philosophes de son siècle.
Les pensées vont et viennent à leur guise dans notre tête, on ne fait pas exprès de croire ce qu’on croit.
Le style est la poésie dans la prose, je veux dire une manière d'exprimer que la pensée n'explique pas.
Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer.
Chez beaucoup d’hommes, la parole précède la pensée. Ils savent seulement ce qu’ils pensent après avoir entendu ce qu’ils disent.
Une action est la perfection et la publication de la pensée.
La pensée est plus qu'un droit, c'est le souffle même de l'homme. Qui entrave la pensée, attente à l'homme même.
Le rêve, c'est le luxe de la pensée.
L'universel est le lieu des pensées.
Toute pensée, à l'origine, est une image ; c'est pourquoi l'imagination est un outil si nécessaire de la pensée ; les têtes qui en sont dépourvues ne font jamais rien de grand.
C’est seulement dans ce qu’elle a d’inactuel que la pensée peut rester valable.
C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.
C'est la pensée qui mène l'être.
La moindre fleur est une pensée, une vie qui correspond à quelques linéaments du Grand-Tout, duquel ils ont une constante intuition.
Le progrès des connaissances, en les multipliant et en les séparant par des barrières disciplinaires, a suscité une régression de la pensée, devenue aveugle.
Une pas assez constante pensée de la mort n'a pas donné assez de prix au plus petit instant de ta vie.
Un mauvais style, c'est une pensée imparfaite.
L'esprit achève ses propres pensées, en les mettant au-dehors.