Le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même.
Si vous voulez que les autres soient heureux, pratiquez la compassion. Si vous voulez être heureux, pratiquez la compassion.
La modération des personnes heureuses vient du calme que la bonne fortune donne à leur humeur.
Le bonheur de l'homme, c'est sa volonté.
Le bonheur ne consiste pas dans la possession de troupeaux et de l'or. C'est dans l'âme qu'est le siège de la béatitude.
Le bonheur de l'humanité réside dans le fait de travailler ensemble, de vivre comme si chaque individu s'était donné pour mission de contribuer au bien-être commun.
Être heureux, c'est toujours être heureux malgré tout.
Être philosophe, ce n'est pas seulement chercher le bonheur — tout homme cherche le bonheur. C'est chercher le bonheur et la vérité. C'est chercher le bonheur et plus encore la vérité. C'est chercher le bonheur dans la vérité. Autrement dit, c'est chercher la sagesse.
Plus d'un vivrait si heureux, pourvu qu'il s'inquiétât aussi peu des affaires d'autrui que des siennes propres !
Le bonheur ne s'obtient pas par la poursuite consciente du bonheur ; il est généralement le sous-produit d'autres activités.
Le bonheur est une vocation moins commune qu'on imagine.
Il faut méditer sur les causes qui peuvent produire le bonheur puisque, lorsqu'il est à nous, nous avons tout, et que, quand il nous manque, nous faisons tout pour l'avoir.
Bienheureux celui, qui ayant appris à triompher de toutes les passions, met son énergie dans l'accomplissement des tâches qu'imposent la vie sans s'inquiéter du résultat.
Le malheur d'autrui nous donne une idée plus vive de notre bonheur, et son bonheur une plus vive idée de notre malheur.
J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant.
Spinoza dit qu'il ne se peut pas que l'homme n'ait pas de passions, mais que le sage forme en son âme une telle étendue de pensées heureuses que ses passions sont toutes petites à côté.
Les meilleurs événements sourient en vain à l'homme malheureux. Et il y a plus de volonté qu'on ne croit dans le bonheur.
Heureux, donc, celui dont le jugement est droit; heureux celui qui se contente des biens qui s'offrent à lui aujourd'hui, quels qu'ils soient, et aime ce qu'il possède; heureux celui pour qui la raison décide de la valeur de tout ce qui lui appartient!
Tout être tend vers son bien, et le bonheur est le bien de l'homme.
Le bonheur a les yeux fermés.
Il suffit d'écouter le vent pour savoir si on est heureux.
On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir.
Tout bonheur est poésie essentiellement, et poésie veut dire action.
Tous courent après le bonheur. Quand le bonheur leur court après.
La vertu suppose un effort, la conquête d'un obstacle ayant une somme de bonheur pour résultat.
Combien peu de chose il faut pour le bonheur !
Plus notre faculté de contempler se développe, plus se développent nos possibilité de bonheur et cela, non par accident, mais en vertu même de la nature de la contemplation. Celle-ci est précieuse par elle-même, si bien que le bonheur, pourrait-on dire, est une espèce de contemplation.
Une hirondelle ne fait pas le printemps, non plus qu'une seule journée de soleil ; de même ce n'est ni un seul jour ni un court intervalle de temps qui font la félicité et le bonheur.
La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec la vérité.
Comme la fraise a goût de fraise, la vie a goût de bonheur.