La notion d'autonomie humaine est complexe puisqu'elle dépend des conditions culturelles et sociales. Pour être nous-mêmes, il nous faut apprendre un langage, une culture, un savoir.
Un savoir multiple n'enseigne pas la sagesse.
Savoir c'est savoir qu'on sait.
On ne connaît pas complètement une science tant qu'on n'en sait pas l'histoire.
Ceux qui viendront après nous sauront peut-être plus que nous, et ils s'en croiront plus d'esprit, mais seront-ils plus heureux ou plus sages ? Nous-mêmes qui savons beaucoup, sommes-nous meilleurs que nos pères qui savaient si peu ?
Un homme d'esprit sent ce que les autres ne font que savoir.
Car de savoir les choses et de ne les pas faire, ce n'est pas être philosophe, mais grammairien.
Or, de toutes les sciences que l’homme peut et doit savoir, la principale, c’est la science de vivre de manière à faire le moins de mal et le plus de bien possible ; et de tous les arts, celui de savoir éviter le mal et produire le bien avec le moins d’efforts possible.
Le Temps scintille et le Songe est savoir.
Savoir par coeur n'est pas savoir.
Il connaît l'univers et ne se connaît pas.
Nous ne savons rien. Le seul espoir de savoir, c'est de savoir tous ensemble, c'est de fondre toutes les classes dans le savoir et la science.
Désormais, son cœur sera partout où règnent le savoir, la culture et les livres ; ce ne sont plus les frontières, les fleuves ou les mers, pas plus que la condition, la race ou le rang social, qui divisent le monde ; il ne connaît plus que deux catégories d'individus : en haut, l'aristocratie de la culture et de la pensée ; en bas, l'ignorance et la barbarie. Là où règnent le livre et la parole, « eruditio et eloquentia », c'est là qu'est sa patrie.
L'appétit de savoir naît du doute. Cesse de croire et instruis-toi.
Ô humains, celui-là, parmi vous, est le plus savant, qui sait, comme Socrate, qu'en fin de compte, son savoir est nul.
La faiblesse humaine est d'avoir Des curiosités d'apprendre Ce qu'on ne voudrait pas savoir.
L'ignorance vaut mieux qu'un savoir affecté.
Qu'est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d'un savoir que l'on n'a point ?
Il est quelquefois utile d’oublier ce qu’on sait.
Le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, car l’ignorant a souvent des excuses, mais le refus de savoir.