L'histoire des systèmes philosophiques est la galerie des tableaux de la raison, sa pinacothèque.
La science est ce que nous savons, la philosophie est ce que nous ne savons pas.
Ceux qui manquent de courage trouveront toujours une philosophie pour le justifier.
Il n’y a pas d’idée philosophique, si profonde ou si subtile soit-elle, qui ne puisse et ne doive s’exprimer dans la langue de tout le monde.
Dans la jeunesse, c'est la contemplation; dans l'âge mûr, la réflexion qui domine; l'une est le temps de la poésie, l'autre plutôt celui de la philosophie.
La philosophie est une pensée libre, qui ne s'arrête pas.
Le point de départ de la philosophie, c'est la conscience que nous avons de notre faiblesse et de notre incapacité, dans le domaine de ce qui est le plus nécessaire.
Ce n'est pas la certitude que nous aimons dans la philosophie, ni d'ailleurs le doute, mais la pensée elle-même.
Comment vivre ? Dès qu'on essaie de répondre intelligemment à cette question, on fait de la philosophie.
Qu'est-ce donc qui peut te faire escorte pour te protéger en cette vie ? Une seule et unique chose, la philosophie.
La philosophie n'appartient à personne.
Il faut rire tout en philosophant.
La philosophie établit une distinction entre le domaine de l'opinion (subjective) et celui de la connaissance (objective).
La recherche de quelque chose de permanent est l'un des plus profonds instincts qui ait conduit l'homme à la philosophie.
En philosophant vous devez descendre dans un chaos primitif, et vous y sentir à l'aise.
En philosophie, il faut se défier de ce qu'on croit entendre trop aisément, aussi bien que des choses qu'on n'entend pas.
La première et la plus importante partie de la philosophie est de mettre les maximes en pratique.
Nous ne devons jamais l'oublier, même nos interprêtations les plus fines, les plus philosophiques, ont un soubassement instinctif.
Ce n'est pas la philosophie qui donne des raisons de vivre, c'est la vie qui donne des raisons de penser.
L'effet de la philosophie est la santé de la raison.
Vide est le discours du philosophe qui ne soigne aucune affection humaine. De même en effet qu'une médecine qui ne chasse pas les maladies du corps n'est d'aucune utilité, de même aussi une philosophie, si elle ne chasse pas l'affection de l'âme.
Enseigner comment il faut vivre sans certitude et cependant sans être paralysé par l'hésitation est peut-être la chose primordiale que la philosophie de notre temps peut encore offrir à ceux qui l'étudient.
Il y a un facteur essentiel, en philosophie, c'est le temps.
Seul un Grec pouvait inventer la grande parole d'Héraclite, Hên diaphéron eautô — l'Un distinct en soi-même, car elle dit l'essence de la beauté, et avant qu'elle fût inventée, il n'y avait pas de philosophie.
La philosophie est une activité qui, par des discours et des raisonnements, nous procure la vie heureuse.
Pour comprendre une époque ou une nation, il nous faut comprendre sa philosophie et, pour comprendre sa philosophie, il est nécessaire que nous soyons nous-mêmes philosophes à un degré quelconque.
Philosopher, c'est spéculer sur des sujets où une connaissance exacte n'est pas possible.
Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences.
Les Anciens faisaient volontiers de la philosophie une médecine : c'était la médecine de l'âme, dont la sagesse serait la santé.
Cause principale des maladies philosophiques - un régime unilatéral : On nourrit sa pensée d'une seule sorte d'exemples.