C’est un grand point que d’être toujours maître de soi-même. C’est être homme par excellence, c’est avoir un cœur de roi, attendu qu’il est très difficile d’ébranler une grande âme.
L'homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l'homme.
La terre est au soleil ce que l'homme est à l'ange.
Pour moi les hommes sont ce qu'ils sont, devant moi ils n'ont pas de masque.
Ceux qui méprisent l'homme ne sont jamais de grands hommes.
La philosophie est une dimension constitutive de l'existence humaine.
Autant vaut l'homme comme il s'estime.
L'homme absurde est celui qui ne se sépare pas du temps.
Il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain.
C’est tellement complexe un homme et, jusqu’au dernier instant, tellement inachevé !
Nous ne sommes hommes et ne nous tenons les uns aux autres que par la parole.
L'homme est un être sociable autant que raisonnable.
Il n'y a pas de meilleur moyen possible pour échapper aux hommes que de se consacrer aux arts. Et cependant, par ce même moyen, on leur appartient plus complètement que jamais, puisque, dans les moments de prospérité comme dans les jours de chagrin et de douleur, tous ont besoin de l'artiste.
L'homme est à inventer chaque jour.
L'homme véritable se secoue et fait l'avenir.
La servitude abaisse les hommes jusqu'à s'en faire aimer.
L'homme est un animal métaphysique.
L'être humain est un animal philosophant : Il ne peut renoncer à la philosophie qu'en renonçant à une part de son humanité.
L'homme, ce rêveur définitif.
Certes, c'est un sujet merveilleusement vain, divers et ondoyant, que l'homme.
Priver un être humain de sens, c'est comme priver une fleur de lumière.
Le désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être.
L'homme est si grand, que sa grandeur paraît même en ce qu'il se connaît misérable.
En vivant et en voyant les hommes, il faut que le cœur se brise ou se bronze.
L'homme n'est pas entièrement coupable : il n'a pas commencé l'histoire ; ni tout à fait innocent, puisqu'il la continue.
C'est en faisant bien l'homme, ou la femme, qu'on aide l'humanité à se faire. Et il le faut : elle a besoin de toi, comme tu as besoin d'elle !
En me choisissant, je choisis l’homme.
Mais le plus sage sera d'accepter tranquillement les mœurs communes et les vices des hommes sans se laisser aller ni aux rires ni aux larmes.
Quant aux hommes, ce n'est pas ce qu'ils sont qui m'intéresse mais ce qu'ils pourront devenir.
C'est par l'esprit que l'homme se sauve, mais c'est par l'esprit que l'homme se perd.