Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas.
La sérénité, c'est l'acceptation de soi-même et de ce qui est.
Face à l'événement, c'est à soi-même que recourt l'homme de caractère. Son mouvement est d'imposer à l'action sa marque, de la prendre à son compte, d'en faire son affaire.
Il ne faut pas s'offenser que les autres nous cachent la vérité, puisque nous nous la cachons si souvent à nous-mêmes.
Quand on rentre en soi-même, on s'aperçoit qu'on possède exactement ce que l'on désirait.
Moi à cette heure, et moi tantôt, sommes bien deux. Quand meilleur, je n'en puis rien dire.
Le fruit le plus grand de la suffisance à soi-même : la liberté.
Agis toujours de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen.
Qui est mécontent des autres est toujours mécontent de soi.
De l’expérience que j’ai de moi, je trouve assez de quoi me faire sage, si j’étais bon écolier.
Il faut être tel que l'on n'ait pas de quoi rougir devant soi-même.
J'ai toujours eu pour principe de ne faire jamais par autrui ce que je pouvais faire par moi-même.
Nous sommes si accoutumés à nous déguiser aux autres qu'enfin nous nous déguisons à nous-mêmes.
Ne peut rien pour le bonheur d'autrui celui qui ne sait être heureux lui-même.
Souvent les ombres dans la vie sont celles que l'on fait à notre propre soleil.
Ô vertu ! science sublime des âmes simples, faut-il donc tant de peines et d'appareil pour te connaître ? Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les cœurs ? et ne suffit-il pas pour apprendre tes lois de rentrer en soi-même et d'écouter la voix de sa conscience dans le silence des passions ? Voilà la véritable philosophie.
L'âme aristocratique a le respect de soi.
Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même.
Il connaît l'univers et ne se connaît pas.
C'est à l'animus qu'appartiennent les projets et les soucis, deux manières de n'être pas présent à soi-même. À l'anima appartient la rêverie qui vit le présent des heureuses images.
L'ego est une institution sociale, pas une réalité physique. L'ego est simplement le symbole de vous-même. Tout comme le mot « eau » est un son qui symbolise un certain liquide, mais il ne l'est pas, l'idée de l'ego représente le rôle que vous jouez, qui vous êtes, mais ce n'est pas vous en tant que personne.
Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs.
Tout humour un peu élevé commence par cesser de prendre au sérieux sa propre personne.
Les choses extérieures ne dépendent pas de moi ; ma volonté dépend de moi. Où chercher le bien et le mal ? En moi-même, dans ce qui est mien.
Je suis toujours en train de m'étonner moi-même. C'est la seule chose qui rende la vie digne d'être vécue.
Si vous ne dites pas la vérité sur vous-même, vous ne pouvez pas la dire sur les autres.
C’est folie de commander aux autres quand on ne sait pas se commander à soi-même.
C’est une folie que de vouloir se venger d’un autre en se faisant du mal à soi-même.
C’est le plus saint devoir de se ressouvenir de celui à qui nous nous devons nous-mêmes.
N’exigez de personne ce que vous ne pouvez souffrir vous-même.