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Celui qui se repent est deux fois malheureux ou impuissant.






J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges.



J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges.

Attribution de l'image  Photo en arrière-plan de Stanislav Kondratiev sur Unsplash





Son éminente carrière dans la vie était l'amour.






Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.






Les choses ultimes ne peuvent être dites que poétiquement.






Mais le plus sage sera d'accepter tranquillement les mœurs communes et les vices des hommes sans se laisser aller ni aux rires ni aux larmes.






Embrasse peu d'affaires si tu veux vivre en joie.






L'amour de l'un allume l'amour de l'autre.






Il est difficile de définir l’amour. Ce qu’on en peut dire est que dans l’âme c’est une passion de régner, dans les esprits c’est une sympathie, et dans le corps ce n’est qu’une envie cachée et délicate de posséder ce que l’on aime après beaucoup de mystères.






La bonne grâce est au corps ce que le bon sens est à l’esprit.






Un habile homme doit régler le rang de ses intérêts et les conduire chacun dans son ordre. Notre avidité le trouble souvent en nous faisant courir à tant de choses à la fois que, pour désirer trop les moins importantes, on manque les plus considérables.






Il n’y a point d’éloges qu’on ne donne à la prudence. Cependant elle ne saurait nous assurer du moindre événement.






L’aversion du mensonge est souvent une imperceptible ambition de rendre nos témoignages considérables, et d’attirer à nos paroles un respect de religion.






La sincérité est une ouverture de cœur. On la trouve en fort peu de gens ; et celle que l’on voit d’ordinaire n’est qu’une fine dissimulation pour attirer la confiance des autres.






La fortune tourne tout à l’avantage de ceux qu’elle favorise.






Il semble que nos actions aient des étoiles heureuses ou malheureuses à qui elles doivent une grande partie de la louange et du blâme qu’on leur donne.






Quoique les hommes se flattent de leurs grandes actions, elles ne sont pas souvent les effets d’un grand dessein, mais des effets du hasard.






Pour s’établir dans le monde, on fait tout ce que l’on peut pour y paraître établi.






La haine pour les favoris n’est autre chose que l’amour de la faveur. Le dépit de ne la pas posséder se console et s’adoucit par le mépris que l’on témoigne de ceux qui la possèdent ; et nous leur refusons nos hommages, ne pouvant pas leur ôter ce qui leur attire ceux de tout le monde.






Quelque différence qui paraisse entre les fortunes, il y a néanmoins une certaine compensation de biens et de maux qui les rend égales.






Rien ne doit tant diminuer la satisfaction que nous avons de nous-mêmes, que de voir que nous désapprouvons dans un temps ce que nous approuvions dans un autre.






Ceux qui croient avoir du mérite se font un honneur d’être malheureux, pour persuader aux autres et à eux-mêmes qu’ils sont dignes d’être en butte à la fortune.






La félicité est dans le goût et non pas dans les choses ; et c’est par avoir ce qu’on aime qu’on est heureux, et non par avoir ce que les autres trouvent aimable.






L’attachement ou l’indifférence que les philosophes avaient pour la vie n’était qu’un goût de leur amour-propre, dont on ne doit non plus disputer que du goût de la langue ou du choix des couleurs.






Le caprice de notre humeur est encore plus bizarre que celui de la fortune.






L’homme croit souvent se conduire lorsqu’il est conduit ; et pendant que par son esprit il tend à un but, son cœur l’entraîne insensiblement à un autre.






Nous n’avons pas assez de force pour suivre toute notre raison.






L’intérêt, qui aveugle les uns, fait la lumière des autres.






L’orgueil a plus de part que la bonté aux remontrances que nous faisons à ceux qui commettent des fautes ; et nous ne les reprenons pas tant pour les en corriger que pour leur persuader que nous en sommes exempts.






Il semble que la nature, qui a si sagement disposé les organes de notre corps pour nous rendre heureux ; nous ait aussi donné l’orgueil pour nous épargner la douleur de connaître nos imperfections.










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