Il y a dans le cœur humain une génération perpétuelle de passions, en sorte que la ruine de l’une est presque toujours l’établissement d’une autre.
Les sensations ne sont rien que ce que le cœur les fait être.
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l’ignore. Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
La première éducation doit donc être purement négative. Elle consiste, non point à enseigner la vertu ni la vérité, mais à garantir le cœur du vice et l'esprit de l'erreur.
Il est dans la beauté et dans la vertu un charme invincible qui fait tomber les portes de fer, et qui amollit les cœurs de bronze !
L'accent du pays où l'on est né demeure dans l'esprit et dans le cœur, comme dans le langage.
Malheureux, tu n'as pas encore aimé ! Au premier baiser un univers nouveau s'ouvrira devant toi et la vie, de ses mille rayons, pénétrera ton cœur extasié.
Excepté l’intelligence, la seule faculté humaine vraiment intéressée à la liberté publique d’expression est cette partie du cœur qui crie contre le mal.
Celui qui trouverait le chemin des cœurs, ferait beaucoup pour son époque.
Le plus grand péché de la vie, c'est d'enfouir son cœur quand on est aimant.
La reconnaissance est la mémoire du cœur.
Le cœur s'attendrit mieux lorsque l'esprit comprend.
Mon cœur est en repos, mon âme est en silence.
La tolérance est une vertu du coeur, non le privilège d'un point de vue.
L'esprit est toujours la dupe du cœur.
Un cœur droit est le premier organe de la vérité.
L'allégresse du Cœur s'augmente à la répandre.
Il faut de grandes ressources dans l’esprit et dans le cœur pour goûter la sincérité lorsqu’elle blesse, ou pour la pratiquer sans qu’elle offense : peu de gens ont assez de fond pour souffrir la vérité, et pour la dire.
Tous ceux qui connaissent leur esprit ne connaissent pas leur cœur.
Les maximes des hommes décèlent leur cœur.
Le corps a ses grâces, l’esprit ses talents ; le cœur n’aurait-il que des vices ? et l’homme, capable de raison, serait-il incapable de vertu ?
Patience, mon cœur !
Il n'y a rien de vrai et d'expressif que ce qui part du cœur : on le voit et on l'entend, sans le secours même de la voix et des oreilles.
L'esprit n'est souvent au cœur que ce que la bibliothèque d'un château est à la personne du maître.
Chacun dit du bien de son cœur, et personne n'en ose dire de son esprit.
Le bonheur, amie, est chose grave. Il veut des cœurs de bronze et lentement s'y grave.
Un cœur est une richesse qui ne se vend pas, qui ne s’achète pas, mais qui se donne.
Ô vertu ! science sublime des âmes simples, faut-il donc tant de peines et d'appareil pour te connaître ? Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les cœurs ? et ne suffit-il pas pour apprendre tes lois de rentrer en soi-même et d'écouter la voix de sa conscience dans le silence des passions ? Voilà la véritable philosophie.
Un cœur aimant aime toujours, même s'il ne se sent pas aimer.
Au comble du bonheur ou au fond de la souffrance, le cœur a besoin d'un autre cœur : la joie partagée est double joie, et la douleur partagée est demi-douleur.