Usez des voluptés présentes de manière à ne pas nuire aux voluptés futures.
La nature a placé l'humanité sous l'empire de deux maîtres, la peine et le plaisir.
Il n'est pas de plaisir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère.
Si nous n’avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres.
Le seul plaisir est ce que l'on souhaite.
Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs.
Nous ne pouvons pas être plus sensible au plaisir sans être plus sensible à la douleur.
L'homme est né pour le plaisir : il le sent, il n'en faut point d'autre preuve.
Il faut considérer que nous avons en nous deux principes qui nous gouvernent et nous dirigent, dont l'impulsion, quelle qu'elle soit, détermine nos mouvements : l'un est le désir inné du plaisir ; l'autre le goût réfléchi du bien. Ces deux principes, quelquefois d'accord, souvent aussi se font la guerre; et c'est tantôt l'un, tantôt l'autre qui l'emporte.
Le plaisir le plus doux est celui qu’on obtient avec difficulté.
L’inquiétude qu’un homme ressent en lui-même par l’absence d’une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c’est ce qu’on nomme désir.
Chacun trouve son plaisir où il le prend.
Le plaisir est le test de la nature, son signe d'approbation.
La vertu est ce qui nous dispose à l’égard des peines et des plaisirs, de telle façon que notre conduite soit la meilleure possible ; le vice est précisément le contraire.
Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.
Le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse.
La vertu est, en ce qui concerne les plaisirs et les peines, la capacité d'exécuter les plus belles actions, le vice étant la disposition contraire.
Tous mes désirs étaient de beauté et je reconnus que cet amour de la beauté, que peu d'hommes ressentent et dont j'étais transporté, est une source jaillissante de plaisir et de joie.
Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses moeurs.
De ses amis, il en faut faire ses maîtres, assaisonnant le plaisir de converser de l'utilité d'apprendre.
Il ne se rencontre pas plus dans la vie de l'homme deux moments de plaisirs semblables, qu'il n'y a deux feuilles exactement pareilles sur un même arbre.
Le plaisir est commun à tous les êtres vivants et il accompagne tous nos actes accomplis par choix ; c'est que le bien et l'utile, de l'avis commun, sont agréables.
L’indifférence où nous sommes pour la vérité dans la morale vient de ce que nous sommes décidés à suivre nos passions, quoi qu’il en puisse être ; et c’est ce qui fait que nous n’hésitons pas lorsqu’il faut agir, malgré l’incertitude de nos opinions. Peu importe, disent les hommes, de savoir où est la vérité, sachant où est le plaisir.
L'anticipation du plaisir est en soi un plaisir considérable.
Où le péril égale, et passe le plaisir, Il faut se faire force, et vaincre son désir.
Chacun suit le penchant qui l'entraîne.
Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice.
Le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Certes il est agréable de penser ; mais il faut que le plaisir de penser se paie de l'art de décider.
Les plus vifs plaisirs sont accompagnés des craintes les plus vives.