Être ou ne pas être : telle est la question.
Photo en arrière-plan d'Ilkka Kärkkäinen sur Unsplash
Si vous voulez une réponse sage, posez une question raisonnable.
Celui qui pose une question risque de passer pour un sot. Celui qui n'en pose pas est sûr de le rester.
Il faut toujours se méfier des problèmes qui demeurent résolument insolubles et se demander s'il ne s'agit pas de questions mal posées.
Au moment où j'avais réussi à trouver toutes les réponses, toutes les questions ont changé.
Et la sagesse dans la vie consiste peut-être à se demander à tout propos : Pourquoi ?
Le charme : une manière de s'entendre répondre "oui" sans avoir posé aucune question claire.
Il y a plus à apprendre dans les questions inattendues des enfants, que dans les discours des hommes.
La question la plus urgente et incessante de la vie est : que faites-vous pour les autres ?
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Telle est la question.
Une question prudente est la moitié de la sagesse.
Comment vivre ? Dès qu'on essaie de répondre intelligemment à cette question, on fait de la philosophie.
L'ardeur irréfléchie avec laquelle nous prenons parti dans certaines questions prouve assez que notre intelligence a ses instincts.
La morale répond à la question : « Que dois-je faire ? ». L'éthique, à la question : « Comment vivre ? ».
Poser la question du monde absurde, c'est demander : “Allons-nous accepter le désespoir, sans rien faire ?” Je suppose que personne d'honnête ne peut répondre oui.
La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec la vérité.
Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question.
D'où venons-nous ? Que faisons-nous ici-bas ? Où allons-nous ? Si vraiment la philosophie n'avait rien à répondre à ces questions d'un intérêt vital, ou si elle était incapable de les élucider progressivement comme on élucide un programme de biologie ou d'histoire, si elle ne pouvait pas les faire bénéficier d'une expérience de plus en plus approfondie, d'une vision de plus en plus aiguë de la réalité, si elle devait se borner à mettre indéfiniment aux prises ceux qui affirment et ceux qui nient l'immortalité pour des raisons tirées de l'essence hypothétique de l'âme et du corps, ce serait presque le cas de dire, en détournant de son sens le mot de Pascal que toute la philosophie ne vaut pas une heure de peine.
La bêtise des gens consiste à avoir une réponse à tout. La sagesse d'un roman consiste à avoir une question à tout.
Quand une femme a appris à lire, la question de la femme s'est posée au monde.