Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est.
La philosophie est écrite dans cet immense livre qui se tient toujours ouvert devant nos yeux, je veux dire l’Univers, mais on ne peut le comprendre si l’on ne s’applique d’abord à en comprendre la langue et à connaître les caractères avec lesquels il est écrit. Il est écrit dans la langue mathématique et ses caractères sont des triangles, des cercles et autres figures géométriques, sans le moyen desquels il est humainement impossible d’en comprendre un mot. Sans eux, c’est une errance vaine dans un labyrinthe obscur.
L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer Que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger.
Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l'univers.
Rien n'est indifférent, rien n'est impuissant dans l'univers ; un atome peut tout dissoudre, un atome peut tout sauver.
Je n'ai fait que regarder ce que m'a montré l'univers.
Tout ce qui est mystique est personnel, et donc une variation élémentaire de l'univers.
Vous êtes le big bang, la force originelle de l’univers, en venant comme vous êtes.
Photo en arrière-plan de Steve Halama sur Unsplash
Le soleil, avec toutes ces planètes qui gravitent sous sa gouverne, prend encore le temps de mûrir une grappe de raisin, comme s'il n'y avait rien de plus important.
C'est l'univers qui doit être interrogé tout d'abord sur l'homme et non l'homme sur l'univers.
Pense à la totalité de l'être, dont tu n'es qu’une si faible portion ; à la totalité du temps, dont un intervalle si étroit et si imperceptible t'a été accordé. Songe à la destinée tout entière, dont tu es une part. Et quelle part !
Aucune contingence, nulle part dans l'univers, aucune indifférence, aucune liberté. Pendant que nous agissons, nous sommes en même temps agis.
Vous êtes cette vaste chose que vous voyez loin, très loin avec de grands télescopes.
Cet Univers ne serait pas grand-chose s'il n'abritait pas les gens qu'on aime.
Tout ce que la constitution de l'univers nous astreint à souffrir, endurons-le en faisant preuve de grandeur d'âme.
Par l'art seulement, nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers.
L’une des règles de base de l’univers est que rien n’est parfait. La perfection n’existe tout simplement pas. Sans imperfection, ni toi ni moi n’existerions.
Chaque âme connaît l'infini, connaît tout, mais confusément. Comme en me promenant sur le rivage de la mer, et entendant le grand bruit qu'elle fait, j'entends les bruits particuliers de chaque vague dont le bruit total est composé, mais sans les discerner ; nos perceptions confuses sont le résultat des impressions que tout l'univers fait sur nous.
C'est à ne rien faire que l'on s'empare de l'univers.
Le poète est un géant qui passe sans effort par le trou d'une aiguille et, à la fois, un nain qui remplit l'univers.
Vous et moi sommes tous autant en continuité avec l'univers physique, qu'une vague l'est avec l'océan.
Tout ce qui existe existe pour la pensée, c'est-à-dire, l'univers entier n'est objet qu'à l'égard d'un sujet, perception que par rapport à un esprit percevant, en un mot, il est pure représentation.
Un artiste est un homme, — il écrit pour des hommes. Pour prêtresse du temple, il a la liberté ; Pour trépied, l’univers ; pour éléments, la vie ; Pour encens, la douleur, l’amour et l’harmonie ; Pour victime, son cœur ; — pour dieu, la vérité.
Peut-être y a-t-il dans l'univers beaucoup de possibles qui se perdent, beaucoup de virtualités en réserve et qui s'étiolent faute d'un hasard pour les actualiser.
Avant qu'existassent la mer et la terre, et le ciel qui couvre l'univers, la nature sur toute l'étendue du monde, n'offrait qu'une apparence unique, ce qu'on avait appelé le Chaos, masse informe et confuse qui n'était encore rien que poids inerte, amas en un même tout de germes disparates des éléments des choses, sans liens entre eux.
C'est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font des esclaves par la violence, c'est à celui qui connaît l'univers, non à ceux qui le défigurent, que nous devons nos respects.
Mais la nature de l'âme, crois-tu qu'il est possible de la concevoir de façon satisfaisante sans connaître la nature de l'univers ?
Le feu, l’air, l’esprit, la lumière, tout vit par l’action ; de là la communication et l’alliance de tous les êtres ; de là l’unité et l’harmonie dans l’univers. Cependant cette loi de la nature, si féconde, nous trouvons que c’est un vice dans l’homme ; et parce qu’il est obligé d’y obéir, ne pouvant subsister dans le repos, nous concluons qu’il est hors de sa place.
Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps ; il se suffit, il réalise l’absolu.
Un homme qui serait seul dans l'univers n'aurait aucun droit, mais seulement des obligations.