Qu'on ne remette pas la philosophie à plus tard parce qu'on est jeune, et qu'on ne se lasse pas de philosopher parce qu'on se trouve être vieux. Il n'est en effet, pour personne, ni trop tôt ni trop tard lorsqu'il s'agit d'assurer la santé de l'âme.
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Les orages de la jeunesse sont environnés de jours brillants.
La vertu est plus difficile à acquérir que la connaissance du monde, et si un jeune homme en perd une fois le goût, il répare rarement cette perte.
Jeunes, nous apprenons; avec l'âge, nous comprenons.
L’adolescence doit être gouvernée par la raison, et non pas par la force.
Chaque journée est une petite vie, chaque réveil et chaque lever une petite naissance, chaque frais matin une petite jeunesse, et chaque coucher avec sa nuit de sommeil une petite mort.
La jeunesse n'a pas d'âge.
On met longtemps à devenir jeune.
Je n’avais rien et pourtant j’avais assez. J’avais la soif de la vérité et le goût de l’illusion. Rends-moi les penchants indomptés, le bonheur profond et douloureux, la force de la haine, la puissance de l’amour : rends-moi ma jeunesse !
Il nous faut en riant instruire la jeunesse.
Ce que la jeunesse trouva et devait trouver au-dehors, l'homme, dans son après midi, doit le trouver au dedans de lui-même.
La jeunesse sourit sans raisons, c’est le plus charmant de ses privilèges.
J'ai rencontré dans la rue un jeune homme très pauvre qui aimait. Son chapeau était vieux, son habit était usé; il avait les coudes troués; l'eau passait à travers ses souliers et les astres à travers son âme.
Sais-tu qui sont les mauvais pères ? ce sont ceux qui ont oublié les fautes de leur jeunesse.
Dans la jeunesse, c'est la contemplation; dans l'âge mûr, la réflexion qui domine; l'une est le temps de la poésie, l'autre plutôt celui de la philosophie.
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
L'inexpérience du jeune âge a besoin d'être gouvernée et maintenue par la prudence de la vieillesse.
Une civilisation se mesure à la qualité des objets de colère qu'elle propose à sa jeunesse.
Donc, si vous me croyez mignonne, Tandis que votre âge fleuronne, En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté.
La jeunesse a cela de beau qu'elle peut admirer sans comprendre.
Pour les petits enfants, l'éducation c'est le maître d'école ; pour les jeunes gens, c'est le poète.
Car le jeune homme n'est pas capable de discriminer entre ce qui est intention cachée et ce qui ne l'est pas : en revanche les impressions qu'à son âge il reçoit dans ses opinions tendent à devenir difficiles à effacer et immuables. C'est sans doute précisément pourquoi il faut accorder une grande importance à ce que les premières choses qu'ils entendent soient des histoires racontées de la façon la plus convenable possible pour amener à l'excellence.
La jeunesse sait ce qu'elle ne veut pas avant de savoir ce qu'elle veut.
Les enfants et même les jeunes gens sont en général disposés tout d'abord à s'adapter respectueusement aux lois de leur milieu. Mais ils ne se soumettent aux conventions qu'on leur impose que tant qu'ils voient que les autres s'y conforment loyalement. Une seule fausseté chez ses maîtres ou chez ses parents incite inévitablement le jeune homme à observer son entourage d'un regard soupçonneux et par là même aigu.
Quand les plus âgés commettent des fautes, la jeunesse apprend à mal faire.