Toutes nos connaissances ont leurs origines dans nos perceptions.
Le génie, en définitive, n'est guère plus que la faculté de percevoir sur un mode inhabituel.
On ne peut percevoir la beauté qu'avec un esprit serein.
Être, c'est être perçu ou percevoir.
Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous.
Chaque âme connaît l'infini, connaît tout, mais confusément. Comme en me promenant sur le rivage de la mer, et entendant le grand bruit qu'elle fait, j'entends les bruits particuliers de chaque vague dont le bruit total est composé, mais sans les discerner ; nos perceptions confuses sont le résultat des impressions que tout l'univers fait sur nous.
Tout ce qui existe existe pour la pensée, c'est-à-dire, l'univers entier n'est objet qu'à l'égard d'un sujet, perception que par rapport à un esprit percevant, en un mot, il est pure représentation.
La perception dispose de l'espace dans l'exacte proportion où l'action dispose du temps.
Nos sens étant frappés par certains objets extérieurs, font entrer dans notre âme plusieurs perceptions distinctes de choses.