Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles.
Par le seul fait qu'il fait partie d'une foule l'homme descend donc de plusieurs degrés sur l'échelle de la civilisation.
Une civilisation se mesure à la qualité des objets de colère qu'elle propose à sa jeunesse.
L'incapacité à accepter l'expérience mystique est plus qu'un handicap intellectuel. Le manque de conscience de l'unité fondamentale de l'organisme et de l'environnement est une hallucination grave et dangereuse. Car dans une civilisation dotée d'un immense pouvoir technologique, le sentiment d'aliénation entre l'homme et la nature conduit à l'utilisation de la technologie dans un esprit hostile - à la conquête de la nature au lieu d'une coopération intelligente avec la nature.
A la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun dans sa pensée, ses croyances, ses opinions, son travail, ses loisirs.
L'égoïsme est un fruit de civilisation, non de sauvagerie, et l'altruisme est son correctif.
Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie.