Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.
Le mépris de notre nature est une erreur de notre raison.
Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité.
On n'est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.
Le mépris des richesses était dans les philosophes un désir caché de venger leur mérite de l’injustice de la fortune par le mépris des mêmes biens dont elle les privait ; c’était un secret pour se garantir de l’avilissement de la pauvreté ; c’était un chemin détourné pour aller à la considération qu’ils ne pouvaient avoir par les richesses.
Les auteurs qui ont écrit sur le mépris de la gloire ont mis leur nom en tête du traité.
Je ne puis admirer pleinement le courage de celui qui méprise la vie.
Ceux qui méprisent l'homme ne sont jamais de grands hommes.
Nous n'avons pas assez d'amour-propre pour dédaigner le mépris d'autrui.
Personne ne peut se vanter de n'avoir jamais été méprisé.
Avant que de se jeter dans le péril, il faut le prévoir et le craindre ; mais quand on y est, il ne reste plus qu'à le mépriser.
Où sommes-nous? s'écria Candide; il faut que les enfants des rois de ce pays soient bien élevés, puisqu'on leur apprend à mépriser l'or et les pierreries.
Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même.
Ceux que la fortune embellit, retombent promptement dans le mépris.
La haine pour les favoris n’est autre chose que l’amour de la faveur. Le dépit de ne la pas posséder se console et s’adoucit par le mépris que l’on témoigne de ceux qui la possèdent ; et nous leur refusons nos hommages, ne pouvant pas leur ôter ce qui leur attire ceux de tout le monde.
Il faut mépriser tout ce que l’on peut perdre.
Ceux qu’on condamne au supplice affectent quelquefois une constance et un mépris de la mort qui n’est en effet que la crainte de l’envisager. De sorte qu’on peut dire que cette constance et ce mépris sont à leur esprit ce que le bandeau est à leurs yeux.