Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière.
Jusqu'à Gutenberg, l'architecture est l'écriture principale, l'écriture universelle.
On ne se lasse point de ce qui est bien écrit, le style c’est la vie ! c’est le sang même de la pensée !
Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère.
Je crois que, même à l'âge où la mémoire diminue et où la force intellectuelle s'affaiblit, on est généralement capable encore de bien écrire, pourvu que l'on ne s'en remette pas trop à l'inspiration du moment, mais que l'on ait toujours soin, lors de ses lectures ou de ses méditations, de noter par écrit ce qui peut être utilisé plus tard. Même l'homme le plus vieilli a des moments où, surexcité soit parles circonstances, soit par le vin, il voit ce que nul autre n'a vu. Tout ceci, il faut en faire dûment collection. Quant à la forme définitive, on saura toujours la trouver, l'instant venu. C'est ainsi, certainement, que tous les grands écrivains ont procédé.
Toute parole est d'instant ; toute écriture, de durée.
Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Il y a les auteurs qui écrivent avec de la lumière, d'autres avec du sang, avec de la lave, avec du feu, avec de la terre, avec de la boue, avec de la poudre de diamant et enfin ceux qui écrivent avec de l'encre, les malheureux, avec de l'encre tout simplement.
La fonction d’un écrivain est d’appeler un chat un chat. Si les mots sont malades, c’est à nous de les guérir.
Un écrivain est quelqu'un pour qui l'écriture est plus difficile qu'elle ne l'est pour les autres.
L'art d'écrire précède la pensée.
Je parle au papier comme je parle au premier que je rencontre.
Les poètes ne dessinent pas. Ils dénouent l'écriture et la renouent ensuite autrement.
Écrire avec la pointe de son cœur.
Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.
Le désir d'écrire croît lorsqu'on écrit.