Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir.
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Et, quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes.
Article III – Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation, nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Dès qu'un individu entreprend une action, quelle qu'elle soit, celle-ci commence à échapper à ses intentions.
En quelque sorte, vivre c'est sans cesse mourir et se rajeunir. Autrement dit, on vit de la mort de ses cellules, comme une société vit de la mort de ses individus, ce qui lui permet de rajeunir.
Les rides d'une nation sont aussi visibles que celles d'un individu.
Ce qui réclame si impétueusement l'existence, c'est, indirectement, l'individu seul ; directement et réellement, c'est la volonté de vivre, qui est une et la même chez tous.
L'individu ne reçoit une dimension humaine que par la reconnaissance d'autrui.
Il me semble que c'est un malentendu fatal que de considérer la psyché humaine comme une simple affaire personnelle et de l'interpréter exclusivement d'un point de vue individuel.
Nous ne pouvons pas construire un monde meilleur sans améliorer les individus. Dans ce but, chacun de nous doit travailler à son propre perfectionnement, tout en acceptant dans la vie générale de l’Humanité sa part de responsabilités.
Je me sens plutôt l'homme que un homme, espèce qu'individu.
Désormais, son cœur sera partout où règnent le savoir, la culture et les livres ; ce ne sont plus les frontières, les fleuves ou les mers, pas plus que la condition, la race ou le rang social, qui divisent le monde ; il ne connaît plus que deux catégories d'individus : en haut, l'aristocratie de la culture et de la pensée ; en bas, l'ignorance et la barbarie. Là où règnent le livre et la parole, « eruditio et eloquentia », c'est là qu'est sa patrie.
Les concepts ont, comme les individus, leur histoire ; pas plus que ceux-ci, ils ne peuvent résister à l'emprise du temps.
L'homme en tant qu'individu est un génie. Mais les hommes dans la masse forment le monstre sans tête, un grand idiot brutal qui passe là où on le pousse.
Les mouvements totalitaires sont des organisations massives d’individus atomisés isolés.