L'eau que vous touchez dans les rivières est la dernière qui s'en va et la première qui arrive. Ainsi va le temps présent.
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Pour clarifier l’eau boueuse, le mieux est de la laisser reposer.
Nos actes, nos sentiments, nos pensées, nos sensations se réalisent d'eux-mêmes, tout comme la pluie tombe, tout comme l'eau s'écoule dans la vallée.
L'eau est la force conductrice de la Nature.
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Le monde a changé. Je le perçois dans l'eau. Je le ressens dans la terre. Je le sens dans l'air.
La manière de vivre du poète devrait être si simple que les influences les plus ordinaires le réjouissent, sa gaieté devrait pouvoir être le fruit d’un rayon de soleil, l’air devrait suffire pour respirer et l’eau devrait suffire pour l’enivrer.
Le temps lui-même ne cesse de couler comme un fleuve ; les eaux du fleuve ne s'arrêtent jamais, et jamais les heures légères ; le flot pousse le flot ; chassé par celui qui arrive, il chasse celui qui le précède. Ainsi des heures ; elles fuient, se suivent, et sont toujours nouvelles ; celle qui fut naguère n'est plus, celle qui n’était pas commence, et tous les moments sont renouvelés.
L'eau coule paisible là où le courant est profond.
L'ego est une institution sociale, pas une réalité physique. L'ego est simplement le symbole de vous-même. Tout comme le mot « eau » est un son qui symbolise un certain liquide, mais il ne l'est pas, l'idée de l'ego représente le rôle que vous jouez, qui vous êtes, mais ce n'est pas vous en tant que personne.
Rien ici-bas, n'est plus souple, moins résistant que l'eau, pourtant il n'est rien qui vienne mieux à bout du dur et du fort.
Ils troublent tous leurs eaux pour les faire paraître profondes.