Le meilleur moyen de bien commencer chaque journée est : à son réveil, de réfléchir si l'on ne peut pas ce jour-là faire plaisir au moins à une personne.
J'ose croire que la joie intérieure a quelque secrète force pour se rendre la fortune plus favorable.
Une vie tranquille et modeste apporte plus de joie que la recherche du succès qui implique une agitation permanente.
C'est l'art suprême de l'enseignant d'éveiller la joie dans l'expression créative et la connaissance.
A toute grande joie se mêle un sentiment de reconnaissance.
La joie est le passage de l'homme d'une moindre à une plus grande perfection.
Ne fais point ta joie du malheur d’autrui.
La joie est en tout ; il faut savoir l'extraire.
La musique est un exercice caché d'arithmétique, l'esprit n'ayant pas conscience qu'il est en train de compter.
La joie de contempler et de comprendre, voilà le langage que porte la nature.
Il reconnut en lui cette faculté d'oubli qui n'appartient qu'à l'enfant, au génie et à l'innocent. Innocent, bouleversé par la joie, il comprit enfin qu'il était fait pour le bonheur.
La propension à l'espoir et à la joie, c'est richesse réelle; la propension à la crainte et au chagrin, c'est pauvreté véritable.
La mère de la débauche n'est pas la joie, mais l'absence de joie.
La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment.
La joie réelle n'est autre, en effet, qu'une vision lucide, mais assumée, de la condition humaine ; la tristesse en est la même vision mais consternée.
La manière de vivre du poète devrait être si simple que les influences les plus ordinaires le réjouissent, sa gaieté devrait pouvoir être le fruit d’un rayon de soleil, l’air devrait suffire pour respirer et l’eau devrait suffire pour l’enivrer.
L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l'artiste à ne pas s'isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle.
Imaginez que quelqu'un vous dise : « Je suis joyeux à l'idée que tu existes » ... Vous prendrez cela pour une déclaration d'amour, et vous aurez évidemment raison.
Lorsqu’un bien est certain, ou fort probable, il produit la joie ; le mal qui se trouve dans le même cas, excite la tristesse, ou le chagrin.
Plus grande est la Joie dont nous sommes affectés, plus grande la perfection à laquelle nous passons, plus il est nécessaire que nous participions de la nature divine.
La joie est plus profonde que la tristesse.
La joie annonce toujours que la vie a réussi, qu'elle a gagné du terrain, qu'elle a remporté une victoire.
Rien n'embellit plus le caractère que le désir de répandre la joie autour du soi.
La joie emplit le cœur lorsqu'on a rencontré la certitude que la vie n'est pas un chemin qui va vers rien.
L'enfant voit tout en nouveauté, il est toujours ivre. Rien ne ressemble plus à ce qu'on appelle l'inspiration, que la joie avec laquelle l'enfant absorbe la forme et la couleur.
L'espérance est une espèce de joie qui, semblable à l'or en feuilles, se développe et s'étend sur tous les moments de la vie.
Faut-il qu'il m'en souvienne, la joie venait toujours après la peine.
Tous mes désirs étaient de beauté et je reconnus que cet amour de la beauté, que peu d'hommes ressentent et dont j'étais transporté, est une source jaillissante de plaisir et de joie.
Les joies de ma vie sont venues à moi comme des oiseaux du ciel, je leur ai fait accueil au passage ; mais j'ai trouvé naturels leur inconstance et leur départ. Conquérir et m'approprier n'est pas dans ma nature. Ce qui m'a été donné puis ôté était une faveur gratuite, je ne m'y suis senti aucun droit.
L'angoisse est le sentiment du néant. La joie, le sentiment de l'être.