Je dois peut-être aux fleurs d'avoir été peintre.
Photo en arrière-plan de Neue Pinakothek sur Wikipedia
C'est quelque chose que d’être capable de peindre un tableau ou de sculpter une statue, et ainsi de rendre beaux quelques objets ; mais combien plus glorieux de sculpter et de peindre l'atmosphère même et le medium à travers lequel nous percevons – ce que moralement nous pouvons accomplir. Affecter la qualité du jour, tel est l'art le plus haut.
Tout portrait qu'on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l'artiste.
L'éloquence est une peinture de la pensée.
Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense.
Le peintre ne doit pas faire ce qu'il voit, mais ce qui sera vu.
La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir.
S'il n'existait qu'une seule vérité, on ne pourrait peindre des centaines de tableaux sur le même sujet.
Je ne peindrai plus d'intérieurs et les gens en train de lire, et les femmes à leur tricot. Je peindrai des êtres qui respirent, sentent, souffrent et aiment.
Je veux peindre l'air dans lequel se trouve le pont, la maison, le bateau. La beauté de l'air où ils sont, et ce n'est rien d'autre que l'impossible.
Quand je peins la maladie et le vice, c’est, au contraire, une saine extériorisation. C'est une saine réaction qu'on doit apprendre pour vivre.
J’ai mis du temps à comprendre mes nymphéas… Je les cultivais sans songer à les peindre… Un paysage ne vous imprègne pas en un jour… Et puis, tout d’un coup, j’ai eu la révélation des féeries de mon étang. J’ai pris ma palette. Depuis ce temps, je n’ai guère eu d’autre modèle.
Ma mère me disait : « si tu deviens soldat, tu seras général ; si tu te fais moine, tu seras pape. » Au lieu de cela, je voulais être peintre, et je suis devenu Picasso.