Faut-il que l'amour-propre aveugle les esprits.
Il y a dans la jalousie plus d'amour-propre que d'amour.
Ce n'est pas l'amour qu'il fallait peindre aveugle, c'est l'amour-propre.
Si la conscience nous rappelle notre devoir, l'amour-propre nous parle surtout de notre mérite.
Les blessures d’amour-propre sont celles dont le souvenir s’efface le moins.
L'amour n'est pas si délicat que l'amour-propre.
Nous n'avons pas assez d'amour-propre pour dédaigner le mépris d'autrui.
Il y a des semences de bonté et de justice dans le cœur des homme. Si l’intérêt propre y domine, j’ose dire que cela est, non-seulement selon la nature, mais aussi selon la justice, pourvu que personne ne souffre de cet amour-propre, ou que la société y perde moins qu’elle n’y gagne.
Le vice qui nous empêche de connaître nos défauts s'appelle amour-propre, et c'est celui qui donne tant de crédit aux flatteurs.
La raillerie est l’épreuve de l’amour-propre.
L’attachement ou l’indifférence que les philosophes avaient pour la vie n’était qu’un goût de leur amour-propre, dont on ne doit non plus disputer que du goût de la langue ou du choix des couleurs.
Notre amour-propre souffre plus impatiemment la condamnation de nos goûts que de nos opinions.
L’amour-propre est plus habile que le plus habile homme du monde.
Quelque découverte que l’on ait faite dans le pays de l’amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues.
L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs.