L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer.
L'humanité se prend beaucoup trop au sérieux; c'est le péché originel du monde. Si les hommes des cavernes avaient su rire, l'Histoire serait bien différente.
Hegel a raison, quand il dit que nous apprenons de l'histoire, que l'homme ne peut jamais rien apprendre de histoire.
La poésie est une chose plus philosophique et plus noble que l'histoire : la poésie dit, plutôt le général, l'histoire le particulier.
L'histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté.
Si l'histoire se répète, et l'inattendu se produit toujours, à quel point l'homme est-il incapable d'apprendre de l'expérience.
Qu'est l'histoire? Un écho du passé dans l'avenir. Un reflet de l'avenir sur le passé.
L'histoire des systèmes philosophiques est la galerie des tableaux de la raison, sa pinacothèque.
Le roman est l’histoire privée des nations.
Le conflit entre la prudence et la passion remplit toute l'histoire du monde.
On ne connaît pas complètement une science tant qu'on n'en sait pas l'histoire.
Oui, j'aime mieux, n'en déplaise à la gloire, Vivre au monde deux jours que mille ans dans l'histoire.
L'histoire est composée de ce que les hommes font contre leur propre génie.
La poésie est bien plus proche de la vérité que l'histoire.
L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir ; mais associée à l'indépendance de l'esprit, elle peut nous aider à mieux voir.
Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse d'un poids très lourd sur le cerveau des vivants.
Quoi qu'elle fasse, toute personne sur terre joue toujours le rôle principal de l'Histoire du monde. Et normalement elle n'en sait rien.
L'histoire n'est que le tableau des crimes et des malheurs.
L'histoire universelle, c'était l'interminable récit, sans esprit ni ressort dramatique, de la violence faite au plus faible par le plus fort. Et vouloir établir une relation entre l'histoire véritable, réelle, l'histoire intemporelle de l'esprit et cette rixe stupide et vieille comme le monde d'ambitieux en quête du pouvoir et d'arrivistes avides d'une place au soleil, ou vouloir l'expliquer par celle-ci, c'était vraiment déjà trahir l'esprit.
L'homme n'est pas entièrement coupable : il n'a pas commencé l'histoire ; ni tout à fait innocent, puisqu'il la continue.
L'histoire est en effet un peu plus que le registre des crimes, des folies et des malheurs de l'humanité.
Ce que raconte l'histoire n'est en fait que le long rêve, le songe lourd et confus de l'humanité.
Le divorce entre l'histoire et la géographie est dû au divorce entre l'espace et le temps.
Pour corriger une indifférence naturelle, je fus placé à mi-distance de la misère et du soleil. La misère m'empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l'histoire; le soleil m'apprit que l'histoire n'est pas tout.