Exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même.
Il y a des moments dans l'existence où le temps et l'étendue sont plus profonds, et le sentiment de l'existence intensément augmente.
Mon bonheur devrait, à lui seul, justifier l'existence entière !
De l'existence d'une chose on conclut à sa possibilité ; de la possibilité d'une chose, on ne peut conclure à son existence.
L'existence précède l'essence.
L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer Que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger.
L'homme n'est rien d'autre que son projet. Il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autres que l'ensemble de ses actes, rien d'autres que sa vie.
Vivre, ce n'est pas respirer, c'est agir ; c’est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultés, de toutes les parties de nous-mêmes, qui nous donnent le sentiment de notre existence.
L'acte est donc le fait pour une chose d'exister en réalité et non de la façon dont nous disons qu'elle existe en puissance.
Je suis, j'existe, cela est certain ; mais combien de temps ? autant de temps que je pense ; car peut-être même qu'il se pourrait faire, si je cessais totalement de penser, que je cesserais en même temps tout-à-fait d'être.
L’une des règles de base de l’univers est que rien n’est parfait. La perfection n’existe tout simplement pas. Sans imperfection, ni toi ni moi n’existerions.
Aimer un être, c'est tout simplement reconnaître qu'il existe autant que vous.
Comme j'aime que tu existes.
Oui, les enfants chambardent nos existences. Le malheur veut que nous nous chargions de leur éducation au lieu de les laisser faire la nôtre. Et tout le malheur vient de là.
Dans la nuit claire du Néant de l'angoisse se montre enfin la manifestation originelle de l'existant comme tel : à savoir qu'il y ait de l'existant – et non pas Rien.
Ce qui réclame si impétueusement l'existence, c'est, indirectement, l'individu seul ; directement et réellement, c'est la volonté de vivre, qui est une et la même chez tous.
Imaginez que quelqu'un vous dise : « Je suis joyeux à l'idée que tu existes » ... Vous prendrez cela pour une déclaration d'amour, et vous aurez évidemment raison.
Tout ce qui existe existe pour la pensée, c'est-à-dire, l'univers entier n'est objet qu'à l'égard d'un sujet, perception que par rapport à un esprit percevant, en un mot, il est pure représentation.
Il ne peut y avoir un système de l'existence.
On n’existe pas sans faire.
La philosophie est une dimension constitutive de l'existence humaine.
Le présent seul est vrai et effectif ; il est le temps réellement rempli, et c’est sur lui que repose exclusivement notre existence.
Exister c’est oser se jeter dans le monde.
Toutes les grandes lectures sont une date de l'existence !
Tout possible exige d'exister.
Il n'y a d'autre justification de l'existence présente que son expansion vers un avenir indéfiniment ouvert.
Nous parlons en cette occasion non pas en tant que membres de tel ou tel pays, continent, ou croyance, mais en tant qu'êtres humains, membres de l'espèce « Homme » dont l'existence future peut être mise en doute.
Non content d’être imbriqué dans la société, le moi lui doit son être-là au sens le plus littéral.
Il n’y a aucune constante existence, ni de notre être ni de celui des objets. Et nous, et notre jugement, et toutes choses mortelles vont coulant et roulant sans cesse.